Le bacinet

Le bacinet remonte au tout début du XIII° siècle. A ses débuts, ce n'est qu'une cervelière sur laquelle on a fixé un viaire (Une mièce de métal protégeant le visage et pouvant se relever ou se baisser). Ce n'est que vers 1350, sous le roi Jean, que le bacinet prend ses formes plus fonctionnelles. A cette époque, une bavière est fixée aux parois inférieures du tymbre de manière la visière pour qu'elle n'étrangle pas le cou.

Les hommes d'armes français de cette époque portent fréquemment des bacinets provenant de la haute italie. Ces bacinets italiens n'ont pas de bavières mais ont un tymbre suffisemment large pour que la visière ne rentre pas sur le cou. Le tymbre du bacinet français est beaucoup plus incliné en arrière, de manière à offrir moins de résistance aux coups de lance. Les trous pour la respiration dans la visière sont en majorité placés sur le côté droit, car le coup de lance portait à gauche.

Avec la venue des armures de plates, le bacinet se voit rajouter un colletin d'une ou deux pièces. Le bacinet a beaucoup évolué avec le temps. Ces évolutions avaient pour but la recherche de la forme donnant le moins de prise aux coups possibles. Ainsi, en 1400-1410, le bacinet ne présente plus aux coups que des surfaces. Ainsi, à moins que le coup soit perpendiculaire, il glissait sur le casque.

De grands noms de la chevalerie et de notre histoire ont porté des bacinets: Jeanne d'Arc, Du Guesclin ...